Ce vendredi 10 décembre, nous avons eu la joie d’être invités aux 3e ateliers dédiés à l’IA dans l’Ain par Mme Catherine de la Robertie, Préfète de l’Ain, et M. Jean-Martin Jaspers, Préfet de la Délégation Ministérielle sur l’IA (DMIA).
Aux côtés d’acteurs du secteur public, privé ou de l’éducation qui utilisent l’IA au quotidien, cet atelier avait pour but de jeter les bases d’une stratégie collective de l’intelligence artificielle au niveau départemental.
« Nous voulons poser les fondations d’une stratégie disruptive basée sur la concertation, et sommes fiers que l’Ain soit pionnier dans la création d’un tel séminaire, qui permet d’échanger pour mettre en place une vision globale au niveau du département », Mme Catherine de la Robertie.
IA : un plan national
Afin de renforcer sa position dans le secteur, la France a proposé une stratégie nationale de déploiement de l’intelligence artificielle, avec notamment la mise en place de relais économiques dédiés aux entreprises (SNIA). Le but : gagner en compétitivité en renforçant l’usage de l’IA, aussi bien au cœur des entreprises que des services de l’Etat. Les objectifs d’une telle stratégie sont techniques et économiques, mais aussi éminemment écologiques.
Or, cette stratégie de l’IA ne peut se penser uniquement de manière centralisée. Au contraire, « nous devons penser ensemble le déploiement de l’IA, ce qui passe par la concertation de tous les acteurs publics et privés pour développer l’IA au niveau départemental », assure la Préfète de l’Ain. C’est ce qui permettra de lier la multiplicité des acteurs au cœur de ce plan gouvernemental d’accélération de l’IA.
L’Ain, un département dynamique et pionnier
L’intelligence artificielle est un atout majeur pour la transformation numérique des entreprises. Pour l’Ain, premier département industriel de France, le déploiement de l’IA est un enjeu pour la compétitivité des entreprises.
Département dynamique, l’Ain est pionnier dans la mise en place d’un tel séminaire, qui permet de poser les fondations d’une stratégie départementale permettant d’aller plus loin encore que la stratégie nationale sur l’IA. A noter d’ailleurs qu’en termes d’IA, les régions Auvergne – Rhône-Alpes, PACA et Occitanie sont les premières à développer des stratégies locales.
En effet, comme le précise le Préfet Jean-Martin Jaspers, « l’intelligence artificielle est une responsabilité commune ». Vecteur d’un progrès technique et humain, elle est portée par des entreprises pionnières dans l’Ain.
Ainsi, comme N2F, d’autres entreprises et centres de recherche ont déployé leur pratique de l’IA à l’international. Nous avons ainsi eu la chance de pouvoir échanger avec :
- StackR, fournisseur de données
- Le Lab01, espace d’innnovation
- Cynapps, expert en solutions IA et data
- Denis Linglin, maire de Sergy (pays de Gex) et vice-président du SIEA.
Un séminaire pour l’innovation
En mettant en place un plan départemental pour l’IA en parallèle du plan national, il s’agit de lancer une économie de l’innovation, de développer et d’accélérer la présence et la technique des entreprises françaises afin de créer une matrice puissante.
« Le pari de l’IA, allié à l’intelligence humaine, est de bâtir un nouvel avenir industriel en y associant la jeunesse, à travers une formation professionnelle adaptée, afin de créer une industrie française durable et innovante », Mme Catherine de la Robertie.
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De plus en plus d’acteurs dans l’IA
Aujourd’hui, comme N2F, plus de 300 entreprises interviennent sur l’IA en région Auvergne – Rhône-Alpes, et environ la moitié sont des start-ups. Un tiers d’entre elles ont été créées après 2018.
Si l’IA est surtout développée et utilisée dans les secteurs de l’industrie du futur et de la santé, elle est aussi présente dans le numérique, le marketing ou encore la finance, et N2F en est le parfait exemple !
Mais les enjeux actuels de l’IA sont ceux de l’éthique et de la responsabilité. Alors que se déploie le projet de règlementation AI Act, son croisement avec le RGPD doit permettre de développer une souveraineté économique européenne au niveau de l’IA, avec par exemple des algorithmes développés en Europe.
Ce développement va également permettre la naissance de nouveaux métiers, davantage basés sur le contrôle et la normalisation de l’IA.
Comment N2F utilise l’IA ?
Notre solution de note de frais N2F utilise l’IA afin de simplifier les contrôles humains, d’automatiser les process et ainsi de faire gagner du temps tout en limitant le risque d’erreur. Ainsi, notre application de notes de frais utilise l’intelligence artificielle :
- Au niveau du scan intelligent : le scan à reconnaissance de caractères (OCR) permet de reconnaître et d’extraire les informations sur les justificatifs pris en photo (date, montant, taux de TVA, nom de l’établissement).
- Grâce à la fonction Stabilo : les fonctions comptables doivent contrôler certaines informations lorsqu’elles reçoivent des justificatifs. Nous avons développé une fonction Stabilo, avec la mise en avant automatique des informations importantes sur la photo des justificatifs (date, montant, litrage de carburant…).
- Avec un système d’alerte : notre logiciel de notes de frais est capable de détecter si une note de frais est incomplète ou problématique. Une notification est alors envoyée à la personne qui valide, afin de vérifier d’où provient le problème (dépense réalisée sur un jour non travaillée, doublon, tentative de fraude…) et de renvoyer la note au collaborateur si nécessaire. L’IA permet ainsi de guider la personne de la comptabilité afin de s’assurer de la conformité réglementaire des dépenses.
Nous sommes fiers d’utiliser des technologies innovantes afin de permettre aux collaborateurs et aux comptables de gagner du temps sur leurs fonctions administratives. En pleine croissance, nous avons d’ailleurs doublé nos effectifs !
